Misère… Mort… Accident… Famille décomposée… Adolescence volée… Vengeance… Violence… Attentat… Vertige d’une destinée individuelle qui va connaître le pire en rêvant simplement d’accompagner ses frères et sœurs voir la mer à Etretat…
Jennie (comme la fille de Marx !) – 13 ans – déteste les dimanches (C’était un dimanche de l’an 2000. Jennie pensait que c’était le pire jour de la semaine. Les autres n’étaient pas mieux, mais le dimanche, c’était vraiment le pire). Et ce dimanche-là, justement, va faire voler sa vie en éclats…
Lui, c’est Quincy, acteur à la dérive. Il s’est donné pour mission de venger sa mère qui s’est suicidée au travail (Dans la lettre adressée à sa hiérarchie, la mère de Quincy n’avait tracé qu’une seule phrase : « Demandez-moi pardon »).
Ces deux-là n’auraient jamais du se rencontrer…
Quincy plissa les yeux, son visage s’éclaira d’un fin sourire, il revoyait M. Abel dans la classe, leur lisant la fameuse citation de Fouquier-Tinville devant trente élèves pendus à ses lèvres : « Je suis une hache. On ne condamne pas une hache. »
Roman social, certes, mais peut-être moins fort et plus désespéré voire désespérant que les précédents romans de Gérard Mordillat où les rêves de lendemains qui chantent et de lutte collective l’emportait souvent sur les destins individuels…
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