Cour-Cheverny, un village de Sologne à la fin des années 1950… Ouverture par le docteur Jean Oury de la clinique psychiatrique de La Borde et son projet alternatif (à découvrir ou retrouver dans le très beau texte de Marie Depussé « Dieu gît dans les détails« )… Certes y séjournent les malades, les fous autrement dit les pensionnaires mais aussi les familles des soignants et donc leurs enfants : « Nous savions que les Pensionnaires étaient des Fous, évidemment ; mais La Borde, avant tout, c’était chez nous ». Et c’est cette enfance un peu hors normes que nous fait partager Emmanuelle Guattari, entre liberté, nature et fantaisie… Effectivement un rêve d’enfant : une forêt gigantesque, un château mystérieux et une bande de gamins délurés avides de découvertes…
C’est ma madeleine à moi… Pour avoir passé une partie de mon enfance dans ces châteaux de Sologne, propriété des villes de banlieue parisienne servant, l’été, de colonies de vacances et l’hiver, de lieux de rassemblement pour les militants de l’éducation nouvelle en pleine recherche pédagogique … Et où les adultes, confiants, avaient toujours mieux à faire que de s’occuper de nous, les gosses… En clin d’œil à mes parents !
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