Sans sang de Baricco à la bibliothèque de Sancoins


 

Françoise Tixier lit Sans Sang de Baricco

 

Mardi 15 mars, la bibliothèque recevait l’orléanaise Françoise Tixier, comédienne et metteur en scène, dans le cadre de l’animation Mille lectures d’hiver proposées par le Centre Régional du Livre.

Le texte, choisi avec ferveur par Françoise, est extrait du roman Sans Sang du turinois Alessandro Baricco narrant l’histoire de Nina Roca. Enfant, elle sera témoin dans une ferme isolée du massacre de son père et de son frère. Massacre perpétré par trois hommes dont l’un d’eux, en occultant à ses complices la présence de Nina, deviendra son sauveur…

 

devant un public captif

 

  Réflexion mémorielle sur la violence et la vengeance, le public que l’on sentait tendu comme un arc, ne sortira pas indemne, lui non plus, de cette lecture. En effet la charge émotionnelle du texte servi par la talentueuse lectrice dérangera par la crudité de certaines scènes. D’ailleurs, la réaction du public trans-générationnel dans l’échange qui  suivra la lecture permettra d’évacuer la tension accumulée. En effet, réagissant à chaud au débat animé par Françoise, les collégiens du club de lecture, leurs aînés : résidents de la Maison de retraite et des lecteurs assidus, partageront leur ressenti avec passion.

discussion animée après la lecture

discussion animée après la lecture

 

 

Un goûter, avec une délicieuse tarte aux pommes, viendra clôturer l’après-midi…

 Goûter durant lequel une résidente, Mme Damiens, m’interpellera : « C’était bien, quand est-ce qu’on remet ça ?… »

 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 


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0 commentaires sur “Sans sang de Baricco à la bibliothèque de Sancoins

  • genevieve j.

    oui, Laurent, quand est ce qu’on remet ça?

    Tout d’abord, je m’étais dit qu’écouter une lecture à 14h…Il y aurait un risque de somnolence…mais la belle voix profonde de la conteuse nous a annoncé « c’est l’histoire d’un massacre »
    « ah, bon, tant mieux! » me dis-je.
    Et voilà, j’espère que je ne trahis pas Laurent avec la traduction de mon sentiment…
    Ca commence de manière inquiétante, ça continue dans l’inévitable, ça s’installe dans l’épouvantable..
    Françoise Tixier nous ayant avertis qu’elle ne chercherait pas nos regards, je peux fermer les yeux et laisser aller ma vision de la scène du chapitre UN , puis les passages choisi du chapitre DEUX…jusqu’à la fin, jusqu’au soulagement…(ça vous donne envie de le lire? de l’entendre????)

    Après le lecture nous nous installons pour discuter.
    Certains se taisent longtemps (les plus jeunes); les plus âgés évoquent les violences de guerre.
    Pour chacun ce texte suggère une réaction à différents types de violences.(guerre, faits divers…journaux télévisé, jeux vidéo…)
    Nous nous disons tous touchés par celles faites aux enfants…
    J’ai retenu une réflexion de jeunes à propos de « l’entendu » dont ils nous disent que dans le visuel, l’évocation de l’image s’arrête quand le film s’arrête alors que dans le récit entendu, l’imaginaire continue longtemps après….
    Mais peut-être ont-ils un commentaire à nous donner?
    Une riche rencontre entre livre-conteur- auditeurs… Merci encore