Rentrée littéraire Automne 2013 : Il faut beaucoup aimer les hommes de Marie Darrieussecq 1
Solange, actrice à Los Angeles, assiste à une fête où elle rencontre Kououesso, un acteur noir camerounais…
Solange, actrice à Los Angeles, assiste à une fête où elle rencontre Kououesso, un acteur noir camerounais…
Il arrive un moment où il faut être réaliste : neuf mois, c’est trop. Trop beau pour être vrai, trop long pour aboutir à quelque chose de positif. L’espoir, à ce stade, n’est même plus infime, il n’est plus, c’est tout
Enfin, je vous avais prévenus. Ecrire, à côté d’attendre on ne sait quoi, on ne sait pas combien de temps, on ne sait pas vraiment pourquoi, c’est un plaisir, de la rigolade, même quand c’est difficile, et j’ai déjà eu l’occasion de vous décrire les affres de la création.
Toujours rien… Six mois pleins, et pas de réponse. Aucun des trois éditeurs importants n’a pour l’instant fait savoir ou non son intérêt pour Un dollar le baril. Pas plus que son désintérêt.
Cela fait maintenant cinq mois et quelques jours, j’envoyais à une poignée d’éditeurs le tapuscrit d’Un dollar le baril.
Le temps passe (toujours)… L’hiver n’a pas gelé que le paysage, les étangs et les rives des canaux. Des éditeurs auxquels j’ai envoyé mon manuscrit, dans la première quinzaine d’octobre, aucune nouvelle. Quatre mois, quatre longs mois.
« Je vous l’avais bien dit » est la première remarque qui me vient à l’esprit en débutant cette chronique
C’est la rentrée, et finalement l’été aura été conforme à ce que je vous annonçais lors de mon précédent billet du 22 juillet : attendre et attendre encore, une réponse d’un éditeur…
A l’aube des vacances, au terme d’une année terriblement exigeante et riche, fort des premiers retours de lectures très encourageants, je me suis décidé à envoyer mon tapuscrit à un premier éditeur.