L’épopée des steppes – 3ème Partie
Mon nom est Bo’ortchou. Mes os sont très vieux, je suis parvenu aux ultimes lueurs de mon existence. Lentement, je tourne sur mes pieds usés et m’abreuve de ce qui depuis toujours est ma terre, la Mongolie.
Mon nom est Bo’ortchou. Mes os sont très vieux, je suis parvenu aux ultimes lueurs de mon existence. Lentement, je tourne sur mes pieds usés et m’abreuve de ce qui depuis toujours est ma terre, la Mongolie.
Lors des deuxièmes rencontres entre écrivains français et mongols, nous avons eu le plaisir de retrouver Osorjin, qui nous avait déjà fait une forte impression l’an passé. Cet homme au parcours surprenant, nomade ayant fait des études d’hydrologie en Allemagne et ayant délibérément opté pour un retour aux sources dans son Gobi, évoque pour nous ce que la nature, le silence et la proximité des bêtes et des éléments induit comme état poétique.
Du 20 au 26 juin 2011, à Bat-Ulzii, dans l’Opéra Naturel de Mongolie de l’Ovokhangai, sur un océan d’edelweiss, de crinières et d’aigles, se tiendront les 2èmes rencontres entre écrivains français et mongols où seront élaborées les 3èmes journées culturelles, prévues cette fois en France au printemps 2012.
En 2010, lors des premières rencontres entre écrivains français et mongols, les auteurs invités par Sébastien Marneur et la Librairie Papillon, ont découvert la grande bibliothèque d’Oulan-Bator.