Passeurs de poèmes : le choix de Nino
Ne coûte pas plus cher la clarté des étoiles
Que ton sang et ta vie prolétaire et tes moelles
Tu enfantes toujours de tes reins vigoureux
Ne coûte pas plus cher la clarté des étoiles
Que ton sang et ta vie prolétaire et tes moelles
Tu enfantes toujours de tes reins vigoureux
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes – portails vérouillés
Wagons immobiles – tours abandonnés
Lavilliers
En ce monde il se faut l’un l’autre secourir :
Si ton voisin vient à mourir,
C’est sur toi que le fardeau tombe.
Il ne suffit pas d’un tas de maisons pour faire une ville
Il faut des visages et des cerises
Des hirondelles bleues et des danseuses frêles
Je suis à toi comme la sardine est à l’huile,
le maquereau au vin blanc, le loup au
fenouil, le brochet au beurre blanc.
Et les femmes, poètent-elles bien ?
Il y-at-il une poétesse dans le livre?