peinture


Hernando VINES : « Paysages »

Hernando Viñes
( 1904 – 1993 )

« Paysages »
Aquarelles, pastels, huiles sur toile

Du vendredi 12 mars au vendredi 30 avril 2010
Vernissage
Vendredi 12 mars 2010
à 18h30 en présence de sa fille Nina Gubisch-Viñes
Galerie Autres Rives
16 rue du Four au Roi – 18000 Bourges
Tél : 02.48.24.37.90. – e : contact@autresrives.com
Du lundi au samedi de 14h30 à 19h
et sur rendez-vous.


la peinture est presque abstraite

…Au Transpalette… Vous vous souvenez peut-être où c’est? A la Friche l’Antre-Peaux, 26 route de La Chapelle, à Bourges…Nous avions suivi Dominique et Nino à la découverte de Lydie Jean-dit-Panel… A la lecture de cette nouvelle affiche, j’y suis retournée…par curiosité. Le titre est piquant. Le rose est alléchant, vous en […]


Une peinture qui nous transporte…

Une magnifique exposition à visiter sans tarder, jusqu’au lundi 1er juin 2009 *, consacrée à  : « Olivier Clavaud – Peintre sculpteur ». En même temps que l’exposition, vous pourrez découvrir un tout nouveau lieu dédié à la culture et aux loisirs, le domaine de Varye, situé à Saint Doulchard. Si l’endroit […]


Peinture et cinéma (2) : « Meurtre dans un jardin anglais »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Mp7qkYPX7A8[/youtube]Toujours dans le cadre de la prochaine séance du cinéma le Rio demain soir (« Ivre de femmes et de peinture » à 20h30), continuons sur le passionnant thème de la peinture et des peintres au cinéma… Impossible de parler des liens unissant les arts graphiques et le cinéma, sans évoquer un réalisateur britannique hors-norme : Peter Greenaway.

Né au Pays de Galles en 1942, il a débuté par la peinture et l’illustration de livres, avant de s’attaquer au cinéma expérimental…

Son chef-d’oeuvre le plus fameux s’intitule « Meurtre dans un jardin anglais » – ou en V.O. « The Draughtsman’s Contract » (1984).
L’histoire (labyrinthique) se passe au XVIIè siècle, un jeune artiste réputé – Mr. Neville – est engagé par une noble Lady, afin de réaliser – en l’absence du mari de cette dernière… – plusieurs vues paysagères du magnifique parc entourant sa propriété. Ce contrat prévoit une rémunération… en nature !

L’intrigue de ce polar historique et artistique (à voir en V.O. sous-titrée pour le parfait accent anglais) est un peu difficile à suivre au départ, mais on se laisse charmer par la beauté des images et par la musique baroque du compositeur Michael Nyman (ici un extrait musical du film), également auteur de la sublime bande-son de « La Leçon de piano », autre chef-d’oeuvre de la néo-zélandaise Jane Campion, et Palme d’or du Festival de Cannes 1993).

Seulement, en plus de commettre le « péché de chair » avec cette gente dame plutôt perverse – entourée de courtisans hypocrites -, le dessinateur a eu le tort, en effectuant ses croquis panoramiques, d’être témoin de choses qu’il n’aurait jamais dû voir ici… ce qui lui vaudra sa perte, en l’occurence son assassinat.
Superbe et originale mise en scène, où le spectateur visionne les évènements importants (après coup, car anodins sur le moment) à travers l’oeil de l’artiste, plus concrètement à travers le cadre dont celui-ci se sert pour reproduire les mesures et les bonnes perspectives de ses dessins.

En plus de l’art, Greenaway est obsédé par les thèmes de l’architecture et de la numérologie (les titres chiffrés de plusieurs de ses autres films le prouvent : « 8 femmes et 1/2 », « Drowning By Numbers » – ou l’histoire malsaine d’un complot de veuves qui ont toutes fait disparaître leurs maris en les noyant, à tour de rôle ! – et l’une de ses dernières sorties « The Tulse Luper Suitcases » ou l’histoire d’un meurtrier en série vu à travers 92 de ses valises dispersées ici et là (…) présentée lors du Festival de Cannes 2003, difficile à résumer ici…).

Bref du cinéma d’auteur assez complexe mais pas rébarbatif du tout, au contraire, à condition de faire l’effort de « rentrer » dans l’univers de ce cinéaste de génie.