Tuomas Kyrö, le petit frère d’Arto Paasilinna


IGrande50324tribulationsdunlapinenlaponienetSi vous avez craqué en lisant « Le lièvre de Vatanen », précipitez-vous dans « Les Tribulations d’un lapin en Laponie », un hommage clairement revendiqué à Arto Paasilinna.
Vatanescu, lui, est roumain : son rêve ? Offrir à son fils une paire de chaussures de foot à crampons. Pris dans les sombres réseaux de l’ignoble Iegor Kugar, un trafiquant russe de la pire espèce, il se voit réduit à la mendicité, affamé, clochardisé avec son rêve pour tout espoir. La vie, pourtant, plus forte que tout, le rattrape sous la forme d’un lapin à la patte cassée qu’il sauve d’un sort funeste… Et c’est le début de longues pérégrinations à travers la Laponie et de rencontres toutes plus improbables avec des personnalités pour le moins particulières : Hertta Mänttylä, la philanthrope qui déteste les animaux, Ming Po, le cuisinier chinois exilé depuis plus de 30 ans qui réussit comme personne la daube carélienne (« Ming, entre le cuiseur de riz et le gril examina le billet apporté par sa fille. Aucun doute, c’était un faux… Le clochard et le lapin avait payé avec un billet de trois cents euros et il n’en existait pas dans ce monde »), Harry Pykström remis péniblement d’une crise cardiaque marié à Madame Pykström, titulaire d’une maîtrise de lettres, spécialisée en anthropologie culturelle qui « avait toujours considéré son mari comme un objet d’études », sans oublier la prestidigitatrice-magicienne Sanna Pommakka ou encore le premier ministre finlandais Simo Pahvi qui l’accompagnera dans une carrière politique (« Pahvi avait laissé Jésus à la station-service de Keimolanportti et, bien que je sois le narrateur omniscient, je suis incapable de dire s’il s’agissait réellement du Messie ou juste de Mähönen, évadé de l’hôpital psychiatrique de Kellokoski. Peu importe, car dans la foi, par définition, la question n’est pas de savoir si les choses correspondent à la réalité, mais de croire. »)

Ce roman réjouissant et drolatique nous fait partager bien plus que l’histoire de Vatanescu et de sa quête éperdue des chaussures à crampons… Une lecture de vacances et plus encore


A propos de Christine Perrichon

Les autres... Mes copains d'école... Eux, ils jouaient aux pompiers, à l'école, au docteur... Moi ? A la bibliothécaire : j'avais même fait des fiches dans mes livres pour pouvoir les prêter... Ajoutez à ça d'avoir été pendant longtemps l'une des plus jeunes lectrices de la bibliothèque d'O. Et, chaque mercredi : " Quel est ton numéro de carte ? - 2552 - Mais non, tu te trompes, tu es trop petite pour avoir ce numéro là (les enfants de mon âge avaient un numéro supérieur à 4000)" Et puis, on ne pouvait emprunter des romans que si on empruntait des documentaires... C'est comme ça que j'ai lu toutes les biographies des peintres, musiciens, sculpteurs et même aviateurs ou chercheurs... Au moins, ça me racontait la vie ! Et je me disais : " Si j'étais bibliothécaire... je laisserais les enfants choisir ce qu'ils veulent lire..." Alors, quelques années plus tard, face au grand saut dans la vie professionnelle, comme une évidence : je serai BIBLIOTHECAIRE !!! Et depuis plus de 20 ans, de bibliothèques municipales en bibliothèques départementales, mon enthousiasme est intact : - Quand les cartons de livres commandés arrivent, c'est chaque fois un peu noël... - Quand je peux échanger sur les livres ou les CD que je viens de découvrir, c'est chaque fois un moment de bonheur... - Quand les outils numériques viennent bouleverser nos pratiques, c'est la plongée excitante vers l'inconnu... Une nouvelle aventure s'ouvre maintenant ! Chermedia, notre plateforme d'échanges et de partages

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

71 − = 67