Vendredi 23 ou samedi 24 mars 2018 à 20h30 au LUISANT: PROVISOIR(E)S


Ecriture et Mise en scène de Mélanie Charvy, collaboration à l’écriture Millie Duyé

 

PERSONNAGES PRINCIPAUX

Amir BENTAÏEB, 25 ans, Marocain (frère de Leila)

Leïla BENTAÏEB, 19 ans, Marocaine (soeur d’Amir)

Mathias CLÉMENT, 28 ans, agent d’accueil France Terre d’Asile (époux

d’Edwige)

Edwige CLÉMENT, 30 ans, enseignante en Français Langue Étrangère

(femme de Mathias)

Casper FRÉDÉRIC, 28 ans, chargé de mission au ministère de l’Intérieur,

sous-direction immigration (petit ami d’Elizabeth)

Elizabeth PLAGEL, 26 ans, agent de préfecture (petite amie de Casper)

Marie DAMIEN, 29 ans, Directrice du Centre de Rétention Administrative de Paris Nord

interprété(e)s par Mathias Bentahar ou Mohamed Belhadjine, Yasmine Boujiat, Aurore Bourgois Demachy, Tristan Bruemmer, Virginie Ruth Joseph, Clémentine Lamothe, Aurélien Pawloff

Créations lumières: Tanguy Gauchet

Musiques originales: Alexis Prieur ( Korfall)

Collaboration artistique: Clément Victor

Communication: Paul-Antoine Veillon

 

 

L’asile vu par les acteurs sociaux.

 

L’humain sur papier.

 

Résumé de la pièce 

« Y’a des gens qui sont dans la merde et je ne peux rien faire ! Ok ? Je ne peux rien faire pour eux ! La seule chose que je peux leur répondre c’est : « Revenez plus tard, il n’y a pas de place ! ». Mon travail c’est de leur dire qu’ils sont dans la merde et qu’ils vont y rester ! Tous les jours je dois leur répondre ça ! »

Amir et Leïla, deux jeunes marocains, débarquent en France et se retrouvent plongés dans les méandres du système administratif des demandeurs d’asile. Ministère, préfecture, acteurs sociaux, tous tentent de ne pas sombrer dans cette machine infernale et cauchemardesque.

 

Création de plateau, tirée de rencontres d’intervenants de France Terre d’Asile, RESF, l’ASSFAM, etc., Provisoire(s) apporte un autre regard sur l’immigration et plonge le spectateur dans une réalité dissimulée.

Note d’intention/ Ecriture

Comment parler du phénomène migratoire au Théâtre sans passer par le misérabilisme ?

 

 Les rencontres pour comprendre!

Suite à notre travail autour de la pièce J’appelle mes frères de Jonas Hassen Khemiri, j’ai réuni une équipe animée toujours par ce questionnement sur l’origine étrangère. Je voulais abordé un autre aspect en lien avec notre actualité sociale: le phénomène des réfugiés. Extraits de journaux, de séminaires, enregistrements de nos familles, chansons et vidéos ont nourri notre recherche sur Les réflexions personnelles ont fleuri autour de cette question. Une nécessité pour nous accorder collectivement sur notre fil d’Ariane, indispensable pour débuter notre travail à la table.

Après une recherche active auprès de plusieurs institutions en vue d’obtenir des réponses à nos questions, nous avons été reçus au Musée National de l’Immigration, à Réseau Éducation Sans Frontières, à France Terre d’Asile Créteil, au Centre Kirikou, à l’ASSFAM (Association au sein des Centres de Rétentions Administratives de Paris).

 

Le changement d’optique.

Ces diverses rencontres ont finalement orienté notre recherche sur les phénomènes de migration. Pourtant, à défaut de parler du réel parcours du combattant des migrants, nous en sommes venus à soulever la complexité de notre organisation administrative et politique autour de cette problématique de la gestion des étrangers en France et en particulier de ceux relevant de la procédure de l’asile.

Afin de pouvoir s’immerger au sein d’une telle organisation complexe, chaque membre de l’équipe artistique a vécu une ou plusieurs journées au sein du centre d’accueil de France Terre d’Asile à Créteil, participé à des réunions d’acteurs sociaux en Centre de Rétention Administrative, parlé avec des migrants, interviewé de nombreux acteurs sociaux en Français Langue Étrangère, à la Préfecture, etc.

 

Les improvisations pour théâtraliser la réalité

Pendant deux mois, les sept comédiens ont improvisé au plateau divers personnages et situations en lien avec la procédure de demande d’Asile, jouant tour à tour migrants, acteurs sociaux, institutions. Une première trame a été écrite avec un personnage principal pour chacun : deux migrants, un agent d’accueil chez France Terre d’Asile, une directrice d’un Centre de Rétention Administrative, une professeur de Français Langue Étrangère, une agent de la Préfecture au service des étrangers et un jeune cadre du Ministère de l’intérieur, section droit des étrangers. Une vingtaine de « petits » personnages viennent agrémenter les différentes situations.

 

Du plateau à l’écriture

M’isolant pendant deux semaines en vue de dégager de nos improvisations une première ébauche de texte, j’ai cherché à rester collée à une vérité poignante tout en permettant une source de jeu pour les comédiens. Je n’ai pas cherché un style d’écriture. J’essaie d’éviter les grands poncifs et d’écrire des moments de vie.

 

Provisoire(s) a la singularité d’être constamment en mouvement, dans une volonté unique : celle d’atteindre le plus vrai, le plus juste.

 

>>>> POUR LA 1° FOIS, nous proposons à nos publics le choix entre une représentation le vendredi ou le samedi: espérant répondre à vos attentes!

Rien n’empêche d’assister deux fois tant cette pièce est prenante!

 

Tarifs de 6 à 12 €

 

Réservations conseillées

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