Nous étions nombreux ce jour-là à avoir l’opportunité et la chance de découvrir le service des Archives et ses coulisses. Car au-delà des documents, il y a des femmes et des hommes qui oeuvrent à la collecte (institutionnelle ou privée mais toujours réglementée par un certain nombre de lois), la conservation, l’inventaire, la mise à disposition et la valorisation individuelle (les utilisateurs) ou collective (actions éducatives, expositions, publications).Bref des métiers méconnus et cachés.
Les archives ce sont des papiers d’une valeur historique inestimable, des photos, des objets (les sceaux), et encore des papiers d’un premier abord anodins mais qui pour des chercheurs, des étudiants, des enseigants, seront d’une grande utilité pour retracer l’histoire. Les archives ne sont en fait qu’une grande empreinte de l’histoire sociale , mais aussi économique, juridique, associative…
Mais pour arriver à ce résultat, un certain nombre d’opérations sont mises en place: la collecte,la restauration, le classement, la conservation, la communication et la valorisation des documents émanants de toutes les administrations , des entreprises, des associations ou des particuliers.
Il s’agit bien entendu de documents papiers (actes divers, arrêtés, contrats,…) , d’affiches, de plans , mais aussi de photos (plaques de verre, négatifs, photographies), d’objets (sceaux, porcelaine, ….), d’enregistrements vidéos ou d’enregistrements sonores.
Nos collègues nous ont présenté leurs « métiers » et ce sont vraiment des passionnés.
Ils ont également des projets en cours: construction de silos supplémentaires (l’équivalent des magasins en bibliothèques), aménagement d’une salle de réunion et d’une salle de conférence, et contigu, va bientôt sortir de terre le Musée de la Résistance. Tous ces changements interviennent dans le but de valoriser leurs fonds auprès du public le plus large possible.
Pour ceux qui veulent découvrir toutes ces activités, une visite vous sera proposée lors de la journée de Rencontre le 1er Octobre .
Difficile d’imaginer le travail de bénédictin accompli par cette équipe de sauveurs de mémoire! A partir d’un document apparement insignifiant, d’un volume artistiquement sculpté par les vrillettes, de quelques sceaux amoureusement restaurés et de plaques photographiques où luit sous la poussière un reflet du passé, ils fabriquent le miel dont se délectera un futur historien.
Sans oublier l’exposition de Laurence Bernard.
L’artiste nous interprete à sa maniere sa comprehension des archives vu avec l’oeil d’une artiste…
Gros travail et tres belle visite à faire ou à refaire!
Véronique, ton article qui reprend l’ensemble des missions qui sont confiées aux agents des archives départementales et cette visite qui nous confirme la passion avec laquelle elles sont accomplies, nous rappelle à quel point le devoir de mémoire est important ; car sans la mémoire de son passé, l’homme ne sait pas d’où il vient, il ne peut donc pas se projeter dans l’avenir…
J’ai beaucoup aimé les oeuvres de Laurence Bernard, le mélange des matières sur la toile, en font de véritables oeuvres d’art dont l’originalité du sujet est à souligner.
Les Archives départementales, un outil indispensable pour les grandes comme les « petites » recherches, généalogiques par exemple (un lieu idéal pour retrouver ses ancêtres, grâce aux microfilms des actes de mariage, naissance et décès de chaque commune qu’elles desservent… et maintenant en ligne sur le web sans se déplacer pour beaucoup d’entre elles !). Grâce à elles (et aux mairies), j’ai pu remonter mon ascendance paternelle juqu’en 1637, la généalogie est un loisir de longue haleine mais passionnant…