Mardi 11 juin 2015 : il est 7h30 départ d’un groupe de 20 bibliothécaires en direction de Chaumont-sur-Loire pour la visite du Domaine régional !

9h45 : Arrivée à Chaumont

10h : Prise en charge du groupe pour la visite guidée par Manon notre guide, d’une durée de 1h15 !

Visite Art Contemporain :

– El Anatsui : a reçu le Prix du Lion d’Or cette année de la Biennale de Venise. Sculpture murale avec relief, fabriqué avec des étiquettes du col des bouteilles, des capsules en aluminium (il a travaillé avec une distillerie), des élèves de l’ENSA de Bourges sont venus installer l’œuvre avec l’artiste. Les matériaux sont reliés entre eux avec du fil de cuivre, puis fixés au mur. Le mur tissé avec les anneaux de

bouteilles fait penser à une cotte de mailles!

– Henrique Oliviera : « Momento fecundo », œuvre installée en 2014, fabriquée à partir de bois (bois utilisé pour les favelas). L’artiste s’est inspiré du dessin de Saint Exupéry dans « Le Petit Prince ». Nous pouvons imaginer un serpent ayant avalé une caisse en bois…

Dans le Parc Historique :

– Armin Schubert : l’architecture « Objets sphériques » appelés aussi « sub-ex-terre », créée en 2014. L’œuvre est représentée par des rondins de bois formant une motte qui surgit de la terre et une autre qui s’y enfonce. Symbole du cycle de la vie. 

– Tadashi Kawamata : « Cabanes dans les arbres » (1) et « Promontoire sur la Loire » (2).
(1) Installées depuis 2009.
Tadashi Kawamata travaille sur l’urbanisme et donc installe des cabanes dans les arbres du Parc pour lutter contre la précarité. Les installations proposent au public une immersion dans la nature et dans le paysage.
(2) Œuvre installée en 2008, offre une vue admirable sur le fleuve. Cette œuvre est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

– Christian Lapie : « La Constellation du fleuve », œuvre de cette année représentant des « Figures », l’artiste fait référence a l’île de Pâques. Ces silhouettes rassemblées et imposantes sont faites à partir de troncs d’arbres teints à l’huile de lin.

– Dominique Bailly : « L’abri » (sous le château-d’eau) installée en 2008, l’artiste fait référence à l’espace voûté de l’étonnant château-d’eau, en s’insérant intégralement sous ses arches.

– Nikolay Polissky : « Les Racines de la Loire », œuvre réalisée avec des ceps de vignes. Les grands cèdres du Parc ont inspiré l’artiste, ses grandes silhouettes sont réfléchies c’est-à-dire qu’elles sont placées en suivant l’ombre des cèdres.

– Antti Laitinen : « L’arbre chevalier » est une installation d’avril de cette année, l’artiste a voulu faire un clin d’œil au château. Cet « arbre chevalier » est recouvert d’une armure métallique, comme un héros d’antan pour se protéger des attaques ennemies.

– François Méchain : « L’arbre aux échelles » installé depuis 2008. Cette installation est inspirée du roman « Le Baron perché » d’Italo Calvino. Œuvre onirique où l’artiste invite à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin et de plus haut.

– Cornelia Konrads : « Passage » (2015).  Une structure de bois de tilleul forme une entrée, un passage vers un au-delà, ouvert à l’imagination de chacun. Nous pouvons nous poser la question si l’œuvre est en train de se monter ou si elle est en train de se détruire.

– Rainer Gross : « Toit à terre ». Montée en 2008, cette création légère et volumineuse est fabriquée avec des lattes de bois.

– Patrick Dougherty : cette œuvre installée dans le Parc depuis 2012, est tressée avec de l’osier des bords de Loire. Elle représente le Roi et sa cour. En traversant ces énormes sculptures végétales on a l’impression de traverser une foule…

C’est après avoir vu toutes ces installations que nous nous dirigeons au snack pour se restaurer (et oui il est bientôt midi !!). Prochain rendez-vous fixé à 14h, pour la visite du Festival des jardins !!

Suite de la visite guidée au Festival international des Jardins ! Créé en 1992, 3000 espèces de plantes y sont répertoriées !  Sur 300 dossiers envoyés, 26 seulement ont été retenus pour le concours lancé chaque année. La thématique de 2015 est « Jardins extraordinaires, Jardins de collection ». Ce festival a reçu un prix international en 2014, le désignant comme “meilleur festival de l’année ». Réputé comme la référence pour les professionnels mais aussi pour les amateurs.

– Jardin « L’arche de l’Inné », les élèves et professeurs du CFA d’Angers ont voulu représenter l’arche de Noé. Ils ont construit une barque en bois en y installant diverses plantes de différents milieux (tropiques, désert…)

– Jardin « Nuances », représente un tableau d’une galerie d’art avec des nuances végétales bleutées. Cette œuvre apaisante nous invite à s’asseoir et à méditer.

– Jardin « A table ! », celui-ci n’est composé que de plantes et légumes comestibles, mis en situation sur une table (ex: Capucine, Nepeta, Monarde, kiwi, choux violet, tomates, salades….). Des plantes carnivores en guise de lampions se sont invitées afin de partager ce repas coloré !

– Jardin « d’Orphée », composé que de cactus. Il est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, car c’est le seul à avoir une vue sur la Loire et sur les toits du domaine. Au milieu de ces cactus se distingue une rampe qui symbolise la montée de l’enfer au paradis.

– Jardin « Porte bonheur », cultivé de différents trèfles. Dans ce jardin s’y trouve tous les trèfles à quatre feuilles de tous les collectionneurs provenant des quatre coins du monde.

– Jardin « Réflexion d’un collectionneur », ce jardin donne l’impression d’entrer dans une pièce privée. Entrée tressée d’osier et des murs inclinés recouverts de miroirs (et oui nous avons cru que c’était des ouvertures mais non !).

– Jardin « Cuisine africaine », on peut retrouver des plantes médicinales comme l’aloé vera, des arbres fruitiers comme le prunier du natal. De petits masques plantés dans l’herbe représentent les habitants de villages africains. Des sculptures en osier forment un immense baobab, point de rassemblement des Africains et symbole de la sagesse.

– Jardin « Carnivore Parc », constitué de plantes carnivores, qui sont « en cage » ! Des espèces rares et impressionnantes que nous pouvons admirer (sans les toucher) comme par exemple les mâchoires de la Dionée, les pièges à glue des Droseras ou encore les urnes des Sarracenias.