L’ébauche


Le nouveau recueil de poèmes de Stéphane Branger, « L’ébauche », est paru le samedi 17 novembre 2018, à l’occasion du Salon du Livre de Vierzon.

En 25 poèmes, l’auteur prend le parti pris d’une écriture picturale, où le foisonnement des images vient rencontrer la musicalité des mots.

Dans la première section, ancrée dans le réel géographique des vieilles rues de Bourges, le poète nous invite également à traverser les frontières du temps : « On me parle de la ville/ Et d’une tradition de l’imprimerie/ Remontant aux années 1600 », ou bien encore dans « Impression de neige » avec « Et puis j’ai remonté/ La rue de la Thaumassière/ Tout était blanc et gelé ».

Suit une deuxième partie où les poèmes n’ont plus de titre, laissant place à la méditation et à l’interrogation sur la vie, sur l’écriture, sur la langue.

Le recueil qui est entièrement écrit en vers libres, laisse ici échapper les poèmes jetés sur la page comme de véritables ébauches : « Il y a des jours/ Où l’on ne peut pas/ Malgré la volonté/ Il y a comme/ Paralysie/ Des mots/ Et de la parole ».

Le livre s’achève par trois poèmes dédiés à l’être aimé, en une adresse directe : « Des jours et des nuits trop longtemps/ Abandonnés à l’incertitude/ De choisir le chemin jusqu’à toi ».

Cette écriture, à la fois proche de celle d’Yves Bonnefoy ou d’Eugène Guillevic, se veut simple, accessible, humaine.

Le recueil est accompagné des illustrations de Corinne Saint-Mleux qui offrent aux poèmes une autre vision à la fois réelle, onirique et sensuelle.

L’ébauche, Iskra Collection, 2018

34 pages, 7,50 €

Disponible à la Librairie Point-Virgule à Bourges et au Café-Librairie de Sancerre.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

+ 4 = 11