« Les mondes perdus » – Des textes à découvrir


centaureDu 18 novembre 2011 au 14 janvier 2012, la médiathèque de Bourges organisait un concours de nouvelles ouvert à tous. Le 31 mars, étaient dévoilés les lauréats qui ont accepté que leur texte soit publié ici. Merci à eux de nous permettre de les découvrir !

Voici le 2ème prix dans la catégorie « groupe » des moins de 12 ans :

Nouvelle
Anaïs KOVACIC

Bonjour cher lecteur,

Je vais vous présenter les créatures de cette histoire :

Les gobelins sont de gros crapauds sur deux pattes d’une trentaine de centimètres,
Les fâpes, petits êtres bienveillants, tout en rondeur, sont des amis de pégase,
Les naïades, pourvues de jambes, vivent sous l’eau,
Les flocons, capables de voler, se fondent facilement dans le décor floral,
Le centaure, le pégase et le griffon.

Le jour se lève. Les flocons étirent leurs derniers pétales. Le griffon vole au-dessus de la montagne avec son ami le grand pégase qui règne sur ce monde féérique.

Le centaure qui vit dans la forêt noire, avec son armée de gobelins, est très méchant. Mais le pégase, très malin, avait pris soin de fabriquer une limite entre son monde (monde féérique) et le monde la forêt noire où personne n’osait s’aventurer.

Dans une prairie, gambadaient deux petits fâpes. Soudain, ils entendirent un bruit, ils se retournèrent et virent un petit animal qui ressemblait à un crapaud à l’aspect sympathique. Le premier des deux dit en sautillant sur place : « qui es-tu et d’où viens-tu ? ». Le crapaud répond : « je m’appelle tête de lard, j’aime manger les oiseaux ».

Le second fâpe lui demande : « mais es-tu du monde féérique ou de la forêt noire ? ». « Je vis dans le monde féérique bien sûr », répondit tête de lard. Soudain, ils entendirent un son très grave qui les fit sursauter. Les fâpes dirent : « c’est l’appel du pégase, il faut se dépêcher ! ». Mais ils ne purent arriver au rendez-vous car le crapaud qui était en réalité de l’autre monde les retint. Cela ne présageait rien de bon.

Pendant ce temps, le pégase annonça : « mes amis, aujourd’hui, le centaure et son armée, mèneront une attaque et s’empareront de toutes les créatures féériques ». A ces mots, les flocons préparèrent des pétales assaillants, les fâpes, des flèches empoisonnées et les naïades créèrent une inondation. Personne ne s’inquiéta de la disparition des deux fâpes, considérés comme des insouciants.

Dans l’autre monde, le centaure et les gobelins étaient en chemin vers le monde féérique. Dans le même temps, pégase et ses amis étaient prêts à les affronter.

Sur place, le centaure lança : « à l’attaque !!! ». Les gobelins commencèrent par s’en prendre aux flocons. Ceux–ci leur lancèrent des pétales assaillants. Et hop ! Une partie en moins de gobelins. D’autres compères s’acharnèrent sur les naïades mais pas très longtemps car elles finirent par noyer ces monstres. Les fâpes se mirent en mode attaque : ils lancèrent des flèches empoisonnées. Bientôt, il n’y eut plus aucun gobelin. « Ils ont tous été exterminés, sauf le centaure ! », dit le pégase.

Il lui donna un violent coup de sabot. Le centaure esquiva et riposta alors. Mais le griffon à son tour intervint et de ses pattes sortirent de longues griffes pointues. Par ailleurs, le pégase le repoussa grâce à la force de ses puissantes ailes, ce qui fit fuir très vite le centaure.

Je ne peux pas vous raconter la suite car je viens de me réveiller. Dommage, ce n’était qu’un rêve.

Photo publiée sur Flickr en licence Creative Commons par Mariosp

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