Tout au bord de l’étang calme comme un miroir
Où flotte mon bouchon, j’ai le très faible espoir
-Pas d’ham’çon!- d’un goujon. J’ai quitté mes chaussures
Je rêve d’aventure le nez dans la verdure.
Par ce joli printemps déposer le collier
Partir en libellule revenir en voilier,
Se sentir frissonner sous l’alizé câlin,
Oublier rendez-vous, téléphone et Bottin,
Ah! Oter ses lunettes, croquer une noisette!