Chroniques de la rentrée littéraire 28 2


 

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Le Jeu de l’ange de Carlos Ruiz Zafón chez Robert Laffont

Barcelone. Années 1920.

David, jeune écrivain famélique écrit des feuilletons dans un journal et, sous pseudonyme, des romans fantastiques pour des éditeurs qui le pressurent et s’engraissent sur son dos.

David sait-il à quoi il s’engage le jour où il accepte l’offre mirobolante d’un mystérieux éditeur parisien dont le sceau représente un ange? Mais tout écrivain qui signe un contrat n’est-il pas « condamné à se souvenir de ce moment, parce que, dès lors, il est perdu : son âme a un prix. »? La mort commence à rôder autour de David, ses éditeurs sont assassinés. La police le traque. Dans l’espoir d’éclaircir le mystère qui s’épaissit autour de lui, il mène sa propre enquête, mais la mort semble le suivre à la trace. Il lui faut échapper aux pièges qui le menacent et tenter de sauver son impossible amour.

Voici un épais volume, à la fois roman fantastique et énigme policière : vieilles demeures où rôdent de lourds secrets, cieux d’orage, occultisme, cimetières et guet-apens. C’est aussi une histoire d’amour impossible et de belle amitié, ainsi qu’une réflexion sur le pouvoir du livre et de l’écriture.

Un style un peu bavard (mais n’est-ce pas le propre des feuilletons…) heureusement teinté d’ironie. Pour amateurs du genre.

Un roman découvert dans le cadre du partenariat avec les Chroniques de la rentrée littéraire


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