Dans les vitrines de la DLP en juin …


Les choix de Kathie.

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L’avie d’Isée,  Claude Ponti (L’école des loisirs, 2013)

 

« Isée va prendre le plus de chemins possible pour tout voir, tout savoir, aussi loin qu’elle aura envie d’aller.  C’est son avis sur sa vie. »

Et L’avie d’Isée, c’est Claude Ponti qui nous le la dessine avec encre de chine, pastel, mots joueurs.

Alors dans la magie du livre ouvert nous voici comme Isée rendu au centre du conseil des sages, réfléchissant au sens de la vie … que l’on soit grand ou petit. Et c’est tonique, et c’est joyeusement réconfortant !

Questions d’importance, de Claude Ponti (Publie.net, Publie papier, 2012)

 » Combien y a-t-il d’éternités ?

 

L’infini peut-il devenir une éternité?

 

Qu’est-ce qu’un éternel recommencement?

 

Un questionnement sans fin est-il assimilable à une éternité ? »

Ouvert à n’importe quelle page, Questions d’importance interpelle, fait sourire, provoque échos … C’est Claude Ponti, immédiatement chez vous à découvrir sur votre tablette numérique grâce à vos identifiants « Lire en ligne« . Ou bien en version papier. Ou téléchargé sur une de nos liseuse.

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Chuchotements dans la nuit, Howard Phillips Lovecraft ( Publie.net, Publie papier, 2012)

« Si seulement je pouvais sérieusement croire n’avoir vu aucune de ces horreurs à la toute fin. Croire que le choc mental était la cause de toutes mes suppositions – et pour comble la vision ultime qui avait provoqué  cette course pour m’enfuir de la ferme désolée d’Akeley et démarrer de nuit sa voiture – …. »

Maître de l’épouvante et du récit fantastique, Lovecraft, dans huit nouvelles traductions de François Bon disponibles sur Publie.net – sur tablette numérique, sur ordinateur, en version papier et sur liseuse de la DLP – et donc accessibles avec vos identifiants « Lire en ligne » , saisit le lecteur dès la première ligne et ne le lâche pas … à vos codes d’accès !

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Le Roi et la mer, Heinz Janisch pour le texte, Wolf Erlbruch pour les illustrations (La Joie de lire, 2009)

 » – Fiche le camp ! dit le roi,

 

et il essaya d’écarter une abeille de sa fleur.

 

– Ici, c’est moi le roi, dit le roi.

 

– Et moi la reine, dit l’abeille, et elle le piqua. »

21 petite histoires traduites de l’allemand par Marion Graf, qui rappellent (mais avec bienveillance) que toute royauté a ses limites … une analyse est proposée ici sur Ricochet.

Trois concerts filmés à regarder sur la Cité de la musique en ligne en vous identifiants avec vos codes d’accès.

Du folk avec une jeune artiste à la voix envoûtante, Alela Diane [ une fois identifié accès par numéro: 0945285] , les chansons jazz  rock rauques de Arthur H [ une fois identifié accès par numéro 1008323] , l’ambassadeur sénégalais des musiques d’Afrique Youssou Ndour et le Super Etoile [ une fois identifié accès par numéro 1008323].

Et les Zap Mama,  un quintet polyphonique de femmes belgo-zaïroises dont les premiers disques à capella restent à jamais réjouissants.

Assommons les pauvres, Shumona Sinha ( Editions de l’Olivier, 2011)
« L’officier parlait sa langue, la langue du pays d’accueil, la langue des bureaux vitrés. Le requérant parlait sa langue de suppliant, la langue des clandestins, la langue du ghetto. Et moi je reprenais ses phrases, les traduisais et les servais à chaud. La langue étrangère fondait dans ma bouche, laissait son arôme. Lorsque je les prononçais, les mots de ma langue maternelle tournaient maladroitement dans ma bouche, paralysaient ma langue, faisaient écho dans ma tête, me martelaient la cervelle comme les fausses notes d’un piano boiteux. C’était une passerelle de corde, maigre, frissonnante entre les requérants et moi. J’étais obligée de me pencher vers chacun d’eux pour lui tendre la main, m’incliner vers ses phrases démembrées, disloquées, pêcher ses mots disparates et les rassembler, les entretisser pour leur donner une allure cohérente. Nous parlions la même langue, la nôtre, mais c’était comme crier de mon neuvième étage vers un passant du trottoir, vers un mendiant accroupi et dissimulé dans ses loques sales. Pire encore, parfois j’avais l’impression d’avoir jeté l’eau chaude de mes mots sur leur tête ahurie. »

Roman du mal être d’une indienne qui par son métier traduit les mots de ceux de son peuple qui cherchent refuge dans nos pays nantis … roman du monde crié  avec des images fortes,  des mots imagés, le titre directement inspiré du poème de Charles Baudelaire donne la tonalité exacte de ce texte qui ne peut laisser indifférent …

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Bonnes découvertes !


A propos de Kathie Durand

Venue au monde en été dans un pays d'ange, après quelques errances, j'ai découvert avec ravissement la vie bouillonnante - et cachée- des bibliothèques. Deux jours de bonheur dans la semaine à Villetaneuse puis Massy, avec des bibliothécaires qui portaient avec enthousiasme la Lecture Publique. Entrée sans plus attendre dans ma vie professionnelle, Aubervilliers, le 93, à la faveur de multiples remplacements de congés maternité qui se sont succédés aux petits oignons, trois petites filles vers lesquelles vont toute ma reconnaissance ! Merci à Evelyne P. qui m'a fait confiance, "vous commencez mardi prochain", à Sylvie S. qui m'a "mise sur le coup", et Frédérique P. qui en plus de faire un bébé m'a obtenu une place au foyer de jeunes travailleurs - j'avais passé l'âge-. A l'époque j'ai rencontré Henri Michaux par la bibliothèque de la Maladrerie, laquelle porte son nom et le propage amoureusement en estampillant les livres à son nom à l'encre verte. Première rencontre. Quelques décennies plus tard retour dans le Cher c'est dans l'ordre des choses une fille s'installe près de chez ses parents répétait mon père depuis toujours ! Avec un petit, et oui, qu'il grandisse avec un grenier et des framboises à grignoter. Maman, et à la BDP, Bibliothèque Départementale de Prêt. Tout ce vert dans les yeux au cours des premières tournées bibliobus. Allouis, Sancergues, Crézancy-en-Sancerre, Pigny, Farges-en-Septaine et Savigny-en -Septaine, Lunery-Rozières, Méreau, c'est Aragon qui a fait swinger les noms des communes de France. Des centaines de documents déposés au fil des kilomètres, parfois choisis avec avidité par vous les "dépositaires", chargés de faire vivre le livre dans les bibliothèques municipales. Aujourd'hui s'ajoute, cette nouvelle aventure à partager et à écrire avec vous. Demain, le numérique changera peut-être notre vie.

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