Je l’estime ce libraire: lorsque vous lui demandez un livre qu’il n’a pas, et qui est fondamental, il commande un premier exemplaire pour sa boutique, et vous en propose un second pour vous. C’est sa différence, incontestable, précieuse.
Maintenant que vous avez souri à ce trait d’humour graphique, promenez-vous ici, du côté des axiomes de Arnaud Maisetti, un écrivain présent sur Internet. Invité au Salon du livre de Paris pour cette table ronde qui nous interpelle, nous biblio thécaires, nous lecteurs, « Le support papier est-il condamné ? », il propose sa réflexion, actualisée, en ligne.
Extrait:
11- Expérience: lire un texte dans un train, un matin, sur une tablette numérique; puis le même, le lendemain après-midi, en Pléiade dans sa chambre; puis le même en Poche, le lendemain soir, chez un ami; puis le même, le lendemain matin, depuis le manuscrit en bibliothèque. Question: est-ce le même texte, le même rapport au monde, au dehors, au corps, à la langue, qui s’instaure ? Corollaires: telle lecture condamne-t-elle une autre ?
Alors soyez curieux. Allez-y voir.
Jusqu’au 13 avril, en passant par le site de Arte.tv, Publie.net vous ouvre porte et fenêtres: six écrivains, six textes à lire gracieusement et à télécharger si vous aimez. Parce que pour ces gens là, Madame, Monsieur, quand on aime lire on lit sans exclusive, quand on écrit on expérimente en lien direct avec la vie.
Allez-y voir, sûr, vous ne risquez pas grand chose, si ce n’est vous enrichir !
merci, Kathie, de soutien et curiosité – oui, on a tout à gagner à expérimenter ensemble (d’ailleurs, l’abonnement démo de la BDP à publie.net, tu nous transmets IP qu’on teste ? – pour nous c’est vital de voir notre petit labo utilisé grandeur nature)
Oui, sans faute la semaine qui vient; d’autant que nous avons plusieurs projets en cours à la BDP-DLP 18:pendant le Printemps de Bourges, présence active de la Bibliothèque du Cher avec CherMédia mais avec aussi des livres électroniques; et à construire avec les bibliothèques du réseau départemental, car ce sont elles qui sont en prise avec les publics, le prêt de liseuses ; la question du contenu étant celle qui prime pour nous, car elle rejoint nos missions de bibliothécaires, l’acquisition des documents et leur diffusion.