Illustration sonore ou écriture : l’arbre de vie 1


 A partir d’une photo ou d’une vidéo, laisser les sensations venir, les traduire en mots ou en sons, tel est le défi du jour !

 

 

 

Cette photo nous interpelle à plus d’un titre. Que voit-on ?

La connaissance ? La pensée ? L’être humain ?

En premier plan, l’espace est sombre. Des boîtes d’archives impersonnelles sont classées, alignées, rangées, répertoriées…

Ceci nous fait froid dans le dos ! Cette partie évoque un visage de l’humanité :

des hommes enfermés dans des boites identiques c’est le formatage de la pensée unique qui se traduit par :

votre date de naissance, le nom de vos parents, vos études, votre vie sociale et affective, vos préférences, vos amis, votre pensée enfin tout est classé et bien répertorié.

On sent le chaos en perspective.

En deuxième plan, l’espace est plus lumineux, la lumière rayonne et les rayonnages sont attirants. On se sent aspiré vers ce lieu, c’est une forme d’invitation à franchir cette porte haute et large. Les hommes se sentent bien et ont ce désir découvrir les oeuvres littéraires et l’esprit qui s’en dégage. Les hommes intériorisent au plus profond d’eux mêmes dans leur intimité, l’essence même des oeuvres. Chacun se nourrit et poursuit son cheminement dans la quête du sens de la vie. Chacun est unique.

En troisième plan, que voit-on ?

Un meuble et une croix dréssée. Ceci peut-être perçu comme un cercueil surmonté d’une croix érigée. La mort est présente tout homme est mortel. Cette mort représente la mort du corps mais la croix représente la vitalité de l’esprit qui demeure dans l’inconscient collectif, nourrissant les générations futures.

Un quatrième plan apparait alors. Une mongolfière illustre l’élévation de l’esprit pour un voyage planétaire  comme si toutes ces étapes étaient nécessaires à l’évolution de l’homme : la naissance, la vie, la mort

 [par Jean-Paul D., Nathalie L. de D.]

 

[ L’image provient du blog « Improbables jardins« ]


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Commentaire sur “Illustration sonore ou écriture : l’arbre de vie

  • Selac

    Elle avait dit : « Retrouve-moi au fond du bâtiment des archives. J’aurai ton antidote ».
    J’étais entré. Devant moi, un long couloir, tapissé du sol au plafond de dossiers aux étiquettes incompréhensibles. Il me restait moins de cinq minutes.
    J’ai couru jusqu’au bout. J’espérais la trouver là, avec le précieux flacon, mon dernier espoir face à la mort. Je n’ai trouvé qu’un autre couloir, en tous points semblable. Les mêmes rayonnages de dossiers morts, le même plafond à la blancheur éternelle, la même perspective interminable et silencieuse. J’ai couru encore plus vite, et j’atteignis l’extrémité de cette nouvelle galerie à bout de souffle. Et ainsi de suite…
    L’effet du poison était de plus en plus sensible : ma vision se troublait, ma peau n’était que sueur, mes dents claquaient.
    J’hésitai à lever les yeux. Quand je pus maîtriser de nouveau ma respiration, trop rapide, alors que mon coeur s’emballait et n’allait pas tarder à rompre, ce ne fut que pour m’apercevoir qu’un long couloir, identique à tous les précédents. J’ôtai ma main du mur de papier afin de reprendre ma vaine course. Sur l’étiquette du dossier dont elle venait de s’enlever, il était simplement écrit : « Tu ne la trouveras pas ».
    Ce fut la dernière chose qu’il me fut donné de lire. Elle m’avait simplement tendu un piège. Un de plus. Celui-ci m’avait définitivement terrassé.