Au sein des Archives départementales du Cher, l’atelier des sceaux constitue la « mémoire vive » de la connaissance des ces précieux et fragiles documents historiques et généalogiques. Petit tour d’horizon.
Aux origines
Officiellement créé en 2003, l’atelier est chargé de deux missions principales : la collecte, l’étude et la conservation d’une importante collection de sceaux originaux (environ 2000 pièces) et de moulages de sceaux (à peu près le même nombre) ; et, d’autre part, de la restauration de ces pièces, tant pour les sceaux originaux que pour les moulages. En ce qui concerne ces derniers, ils ne sont, pour l’instant qu’en cours de reconditionnement.
Les missions de l’atelier : l’atelier, outre la conservation et la mise en valeur des collections sigillographiques, participe aux programmes de reconditionnement et de conservation préventive, ainsi que d’extraction et étude des lettrines ornées et élabore des systèmes et instruments de recherche sur les collections de sceaux et de moulages.
Il arrive également qu’il reçoive des visites scolaires, ainsi que des stagiaires, tout ceci étant géré par une seule personne.
La restauration des sceaux anciens :
D’un point de vue déontologique, les règles régissant la restauration des sceaux sont les mêmes que celles adoptées par l’ensemble de la profession. Ces règles reposent sur le principe fondamental de la réversibilité des interventions. Chaque sceau présentant un cas de figure différente, les interventions dépendent toujours de l’état matériel de l’objet, notamment pour le comblement d’éventuelles lacunes. Chaque complément, même minime, est fabriqué à l’aide d’une cire dont la teinte sera légèrement amortie par rapport à la cire originale. Il sera, au final, conditionné à plat, dans un conditionnement adapté.
Et demain ?
L’ambition de l’atelier est clairement de sauvegarder son patrimoine culturel ainsi que de le valoriser, et pour s’en donner les moyens, il sensibilise de plus en plus le public, par le biais de diffusions d’articles, notamment, ou de visites.
Parce que ces objets composites du passé ont su traverser les âges, ils sont devenus notre patrimoine culturel qu’il convient de sauvegarder pour les générations futures…