J’étais tombée, il y a une vingtaine d’années, sur « Trois carrés rouges sur fond noir » de Tonino Benacquista. Un drôle de roman très noir, réjouissant et cynique, qui donnait, entre autres, une bonne petite claque au milieu si chic de l’art contemporain…
Ensuite, à chaque nouveauté de Benacquista, je replongeai dans cet univers férocement drôle : de « La Maldonne des sleepings » aux « Morsures de l’aube » ou encore « La commédia des ratés » en passant par « Saga »
Et maintenant Malavita et Malavita encore… ou comment une famille, dont le père est un mafieux repenti newyorkais, va tenter de construire une nouvelle vie (ou plutôt des nouvelles vies…) en France. Ils sont quatre :
– Le père, lui qui n’a jamais réussi à aller jusqu’au bout d’un livre, s’essaie à l’écriture…
– La mère s’intégrera vaille que vaille dans ce petit village normand avant de créer, en plein Paris, sa petite entreprise de « Melanzane à la parmiggiana » quitte à faire de l’ombre aux fast-foods installés dans son voisinage…
– Et les enfants Belle (qui porte bien son nom – enfant, on conseillait à ses parents de la présenter à ces fabuleux concours de mini-miss) et Warren qui lutte contre un certain « déterminisme familial » (que faire quand on est fils de mafieux ?) tentent de grandir dans cet univers si particulier …
Des rebondissements multiples, des péripéties abracadabrantes, des personnages au tempérament bien trempé !
A lire, comme les autres romans de Benacquista, pour échapper à la morosité du quotidien !
Et retrouver Benacquista que nous avions pu rencontrer au festival Quais du polar à Lyon l’année dernière !
Auteur très sympa en effet, à lire aussi la nouvelle très courte mais très drôle « la boîte noire » ou l’histoire d’un homme qui se réveille amnésique à l’hôpital, après un sombre histoire de cassette vidéo coincée dans le magnétoscope 🙂
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