Malavita… Malavita encore… Benacquista pour le plaisir… 2


J’étais tombée, il y a une vingtaine d’années, sur « Trois carrés rouges sur fond noir » de Tonino Benacquista. Un drôle de roman très noir, réjouissant et cynique, qui donnait, entre autres, une bonne petite claque au milieu si chic de l’art contemporain…

Ensuite, à chaque nouveauté de Benacquista, je replongeai dans  cet univers férocement drôle : de « La Maldonne des sleepings » aux « Morsures de l’aube » ou encore « La commédia des ratés » en passant par « Saga »


 

 

Et maintenant Malavita et Malavita encore… ou comment une famille, dont le père est un mafieux repenti newyorkais, va tenter de construire une nouvelle vie (ou plutôt des nouvelles vies…) en France. Ils sont quatre :

– Le père, lui qui n’a jamais réussi à aller jusqu’au bout d’un livre, s’essaie à l’écriture…

– La mère s’intégrera vaille que vaille dans ce petit village normand avant de créer, en plein Paris, sa petite entreprise de « Melanzane à la parmiggiana » quitte à faire de l’ombre aux fast-foods installés dans son voisinage…

– Et les enfants Belle (qui porte bien son nom – enfant, on conseillait à ses parents de la présenter à ces fabuleux concours de mini-miss) et Warren qui lutte contre un certain « déterminisme familial » (que faire quand on est fils de mafieux ?) tentent de grandir dans cet univers si particulier …

Des rebondissements multiples, des péripéties abracadabrantes, des personnages au tempérament bien trempé !

A lire, comme les autres romans de Benacquista, pour échapper à la morosité du quotidien !

Et retrouver Benacquista que nous avions pu rencontrer au festival Quais du polar à Lyon l’année dernière !


A propos de Christine Perrichon

Les autres... Mes copains d'école... Eux, ils jouaient aux pompiers, à l'école, au docteur... Moi ? A la bibliothécaire : j'avais même fait des fiches dans mes livres pour pouvoir les prêter... Ajoutez à ça d'avoir été pendant longtemps l'une des plus jeunes lectrices de la bibliothèque d'O. Et, chaque mercredi : " Quel est ton numéro de carte ? - 2552 - Mais non, tu te trompes, tu es trop petite pour avoir ce numéro là (les enfants de mon âge avaient un numéro supérieur à 4000)" Et puis, on ne pouvait emprunter des romans que si on empruntait des documentaires... C'est comme ça que j'ai lu toutes les biographies des peintres, musiciens, sculpteurs et même aviateurs ou chercheurs... Au moins, ça me racontait la vie ! Et je me disais : " Si j'étais bibliothécaire... je laisserais les enfants choisir ce qu'ils veulent lire..." Alors, quelques années plus tard, face au grand saut dans la vie professionnelle, comme une évidence : je serai BIBLIOTHECAIRE !!! Et depuis plus de 20 ans, de bibliothèques municipales en bibliothèques départementales, mon enthousiasme est intact : - Quand les cartons de livres commandés arrivent, c'est chaque fois un peu noël... - Quand je peux échanger sur les livres ou les CD que je viens de découvrir, c'est chaque fois un moment de bonheur... - Quand les outils numériques viennent bouleverser nos pratiques, c'est la plongée excitante vers l'inconnu... Une nouvelle aventure s'ouvre maintenant ! Chermedia, notre plateforme d'échanges et de partages

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2 commentaires sur “Malavita… Malavita encore… Benacquista pour le plaisir…